SEBASTIEN BRUNEAU

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Un peu de sérieux ?

16 mars 2015, par Sébastien Bruneau

Classé dans : Planning, Pédagogique
Mots clés : sérieux, planning, régularité, #unpeudeserieux

Vu le nombre d'élèves que je suis sur une année scolaire (entre 50 et 100 selon les années), je vois de tout et n'importe quoi en ce qui concerne le sérieux de mes élèves, leurs assiduité, leur motivation, ou plus généralement leur comportement. Il y a certaines périodes de l'année, où un certain relâchement se fait sentir, et pour certains, je dois recadrer le tir.


Emploi du temps

Le principe de base de mon activité fait qu'il doit exister entre un enseignant et un élève, à défaut d'une complicité, au moins un respect mutuel, notamment sur la gestion des emplois du temps. Hors, si je m'efforce de toujours répondre à toutes les demandes, et tenter de pouvoir tous vous aider, même quand mon emploi du temps laisse sous-entendre que c'est impossible ; il n'en est pas forcément toujours le cas dans l'autre sens.

Je sature souvent de demandes farfelues de dernière minute "on peut se voir ce soir ?" ou "j'ai un DS demain matin, qu'est-ce que tu peux faire pour moi ?" ou encore "ça te dérange si on décale notre cours de 45 min ?". Sur le principe, oui, j'essaye de toujours me plier en quatre pour répondre favorablement, mais dans les faits, n'oubliez pas que j'ai d'autres élèves (si si, et même plein !), et que je dois faire avec des dizaines d'emplois du temps différents. J'ai encore le sentiment en venant chez certains d'entre vous, que vous pensez que j'attends seul chez moi toute la journée, que l'on m'appelle. Non, quand je ne suis pas en cours avec vous, je suis... en cours avec d'autres.

De la même façon, ce n'est pas parce que je suis demandé et sollicité tout le temps et partout en Haute-Savoie, qu'une annulation de cours de dernière minute sera anodine. Donc je dis stop aux "ça te dérange si j'annule notre cours de cet après-midi ? de toute façon tu peux mettre un autre élève à la place, non ?". Je laisse souvent passer, et je ne me plains quasiment jamais, simplement car moi aussi j'ai des bugs dans la gestion de mon emploi du temps : SNCF, soucis mécaniques, problèmes avec mon fils... Mais il s'agit de mon métier, qui a donc ses contraintes. Les premiers pénalisés, que les soucis de planning viennent de moi ou des élèves, ce sont les élèves.

Rythme de travail

Si je vous embête avec la régularité, c'est que certains d'entre vous en ont besoin ! M'envoyer un mail pour réviser "un DS dans trois jours", c'est antipédagogique ! Pour réussir dans une scolarité, il ne faut pas réviser les contrôles la veille, mais travailler régulièrement. La plupart du temps, quand je réponds à ce type de demandes dans les 2-3 jours précédent une évaluation, nous commençons à zéro, et il n'y a pas de travail en amont.

Justement, la logique de mon métier veut que lorsque j'arrive chez l'un de mes élèves, il puisse m'expliquer ses problèmes du moment, parce qu'il aura travaillé avant, parce qu'il aura fait de lui même des exercices supplémentaires, et parce qu'il aura donc des questions ciblées sur des éléments de cours ou des parties d'exercices non comprises.

Spécifiquement pour les terminales, vous ne pourrez pas me reprocher de ne pas vous le dire toutes les semaines. Vous avez à votre disposition des sujets d'annales, le principe est que vous en travailliez !

Pour autant, et malgré ce gentil coup de gueule que je lance à travers cet article, mon métier reste axé autour de l'adaptabilité, et je m'efforce de vous aider, quelque soit votre profil (pur glandeur ou gros bosseur, pour les extrêmes). C'est aussi mon rôle de vous diriger dans votre façon de travailler et d'assumer votre rôle d'élève pendant votre scolarité et vos études.

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